Le chassé de la Petite Rivière Noire disparaît,
il va être transformé en hôtel et maisons IRS
Voici (ENCORE) un "IRS" qui supplante la nature:
Le chassé de la Petite Rivière Noire disparaît. Une fois transformé en enclave « IRS », il s’appelera Little Black River Lodges. Ainsi en ont décidé les propriétaires mauriciens du terrain.
Little Black River Lodges couvrira une superficie de 75 hectares : à la place de la forêt, on va construire :
- 93 « villas »
- 1 hôtel
- 1 spa
- 1 parcours de santé
- des bâtiments sportifs.
Chaque « villa » fera entre 350 et 400 mètres carrés.
L’investissement (qui comprend les travaux d’infrastructures, eau, électricité, routes, bâtiments) se chiffre à environ 4 milliards de roupies (plus de 100 millions d’EURO) Les travaux dureront trois ans.
Les futurs acheteurs viennent d’Asie, d’Europe et d’Afrique du Sud. Pas de Maurice.
Des dizaines et des dizaines et des dizaines de méga-projets d’enclaves étrangères (IRS et RES) ont déjà été approuvés par le BOI:
http://mauricederrierelacartepostale.blogspot.com/2012/02/acceleration-du-developpement.html
http://mauricederrierelacartepostale.blogspot.com/2012/02/acceleration-du-developpement.html
Le chassé de la Petite Rivière Noire en 2009,
avant le béton et l'asphalte.
CHASSE
A Maurice, les chasses sont appelées « chassés ». Il s’agit de vastes espaces naturels théoriquement inconstructibles couvrant souvent des centaines d’hectares de bois et savanes, de montagnes et de vallées. Les cerfs et les cochons-marrons, les oiseaux et les chauves souris, les macques et les reptiles indigènes y côtoient le chasseur. Deux mois par an seulement, en hiver, ce dernier vient limiter les hordes de cerfs de java. Les règles régissant la chasse sont strictes, l’age du gibier est contrôlé et il existe un quota à respecter. Le reste de l’année, les chasses forment les paisibles poumons verts de Maurice. Mais pour combien de temps ?
A Maurice, les chasses sont appelées « chassés ». Il s’agit de vastes espaces naturels théoriquement inconstructibles couvrant souvent des centaines d’hectares de bois et savanes, de montagnes et de vallées. Les cerfs et les cochons-marrons, les oiseaux et les chauves souris, les macques et les reptiles indigènes y côtoient le chasseur. Deux mois par an seulement, en hiver, ce dernier vient limiter les hordes de cerfs de java. Les règles régissant la chasse sont strictes, l’age du gibier est contrôlé et il existe un quota à respecter. Le reste de l’année, les chasses forment les paisibles poumons verts de Maurice. Mais pour combien de temps ?
IRS
Depuis la loi de 2006 autorisant la construction d’hôtels, maisons et appartements pour non-mauriciens, sur n’importe quel type de terrain et n’importe ou sur l’île, le vert recule vitesse grand V. De hauts murs se multiplient qui cachent du regard ces enclos pour riches étrangers. A un rythme inconnu avant 2006, l’état mauricien, à travers le Board of Investment (BOI), autorise tout et n’importe quoi. Les terrains agricoles, les pâtures et les forêts se changent en "IRS" en un claquement de doigt : c’était une plage publique, un champ de canne a sucre, une chasse? Ca devient une enclave pour ultra-riche en terre mauricienne.
Depuis la loi de 2006 autorisant la construction d’hôtels, maisons et appartements pour non-mauriciens, sur n’importe quel type de terrain et n’importe ou sur l’île, le vert recule vitesse grand V. De hauts murs se multiplient qui cachent du regard ces enclos pour riches étrangers. A un rythme inconnu avant 2006, l’état mauricien, à travers le Board of Investment (BOI), autorise tout et n’importe quoi. Les terrains agricoles, les pâtures et les forêts se changent en "IRS" en un claquement de doigt : c’était une plage publique, un champ de canne a sucre, une chasse? Ca devient une enclave pour ultra-riche en terre mauricienne.
NEO-COLONIALISME
Adieu forêts, savanes : bienvenue a IRS Land. Ou comment, quarante ans après son indépendance, l’île Maurice est colonisée à nouveau par une armée de maisons, appartements, centres commerciaux et hôtels en béton en lieu et place de nos plages et forêts. Les riches étrangers achètent, et le cœur de Maurice ne bat plus comme avant.
Adieu forêts, savanes : bienvenue a IRS Land. Ou comment, quarante ans après son indépendance, l’île Maurice est colonisée à nouveau par une armée de maisons, appartements, centres commerciaux et hôtels en béton en lieu et place de nos plages et forêts. Les riches étrangers achètent, et le cœur de Maurice ne bat plus comme avant.
Le chassé de la Petite Rivière Noire en 2009
2012. C’est la curée. Propriétaires et promoteurs sont sur les rangs. Il faut développer, tout développer, construire, vite, maintenant, ériger des murailles, dévier des routes, bétonner les plages, vendre surtout, vendre toujours plus aux étrangers qui, inconscients de ce manège anti-mauricien, pensent avoir trouvé dans notre île leur paradis rêvé.
Mais le paradis n’existe pas. Plus à Maurice en tous cas.
When irresponsible and incompetent people without compunction destroy nature and its environment for money's sake it goes without saying that their only aim is to lie on their mattress well filled and lie to the Mauritians without batting an eyelid.
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