Friday, May 13, 2016

Qualité de l'air : une ville mauricienne plus polluée que Bombay et Pékin

12 mai 2016 : un communiqué de l'Organisation Mondiale de la Santé sur la pollution atmosphérique en milieu urbain révèle que la pollution aux particules fines à Beau-Bassin/Rose-Hill était en 2011 8 x supérieure à celle de New York (131 µg/m3 contre seulement 16 pour la mégapole américaine en 2011).
L'air de Beau-Bassin/Rose-Hill est 3 x plus pollué qu'à Mexico ou Bangkok (qui affichent des taux de 42 µg/m3), mais aussi significativement plus pollué qu'à Bombay ou Pékin... plus pollué, aussi, que lors d'événements anormaux que constituent les pics de pollution à 100µg/m3 enregistrés à Paris en mars 2014.

Le seuil maximum fixé par l'OMS est de 20 µg/m3. Le taux enregistré à Beau Bassin/Rose-Hill est donc 6,5 x supérieur à la limite acceptable pour la santé humaine.


Pour rappel, la pollution atmosphérique constitue le risque environnemental le plus grave pour la santé. Plus de 7 millions d'êtres humains meurent chaque année à cause de troubles provoqués par la pollution de l'air - 1 décès sur 8 (crise cardiaque, congestion cérébrale, maladies respiratoires ou cancers).



Source : World Health Organisation  

Thursday, August 20, 2015

Début des travaux visant à métamorphoser Mont Choisy

On en parlait depuis des années, c'est aujourd'hui une réalité: les premiers arbres ont été abattus afin de faire place nette pour les futurs appartements de Mont Choisy.


A Maurice, il n'existe pas de forêts, pas de champs, pas de jardins: il n'y a que du terrain à bâtir. Les permis requis pour "developper" ces terrains à bâtir, autrement dit pour détruire ces forêts, ces champs, ces jardins, sont systématiquement octroyés par l'administration mauricienne.

Donc peu importe que Mont Choisy soit une terre agricole acquise jadis au faible prix d'une terre agricole. Peu importe qu'une forêt centenaire occupe les terres faisant face à la plage. Peu importe que la propriété sucrière forme un ensemble rarissime regroupant une maison traditionnelle, des cheminées anciennes, des bâtiments en pierre et des jardins au bout de longues allées.

Rien ne compte que la loi de 2006, autorisant les propriétaires mauriciens à vendre leur terre aux étrangers pour des millions d'Euros, et que les propriétaires de ces terres en profitent sans avoir à payer de droit de conversion, sans se soucier de respecter l'histoire des lieux, et quitte à détruire les paysages de cette île.

Les bois sont en train d'être rasés près de la plage de Mont Choisy, tandis que plus loin les champs sont retournés, fouillés, transformés afin de devenir un golf. Voilà l'avenir de ce pays: des paysages métamorphosés au bénéfice de quelques étrangers, afin qu'une poignée de Mauriciens empochent beaucoup d'Euros... Drôle de logique.




...ET CE MEME LIEU, TEL QU'IL ETAIT JUSQU'AU MOIS DERNIER
Copyright Siganus Sutor



Wednesday, May 28, 2014

Le Jardin des Pamplemousses: la honte de l'île Maurice



Dossier photo complet en bas de l'article.

Le jardin des Pamplemousses fait honte à l'île Maurice. Il est en train de mourir. Non pas lentement, mais à toute vitesse.

- Deux raisons à cela:

1/ l'incompétence de l'administration du jardin.
2/ le manque d'intérêt des ministres de tutelle.

- Deux conséquences pour le jardin:

1/ une absence d'entretien généralisé
2/ les rares décisions de la direction sont aberrantes.

- Du coup, aujourd'hui, le jardin présente deux aspects:

1/ une partie centrale volontairement aseptisée, où tout ce qui dépasse est coupé, arraché et détruit.
2/ des zones périphériques abandonnées à leur sort.

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La riche île Maurice vient de dépenser EUR350 millions dans la construction d'un aéroport 4 fois trop grand pour les besoins réels du pays. Dans le même temps, Pamplemousses, première attraction culturelle du pays, payante depuis une dizaine d'années (on vient de doubler le billet d'entrée à Rs200) part à la dérive. A l'époque où l'entrée était gratuite, le jardin était en bon état. Cherchez l'erreur...

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Au secours! On me tue! J'ai 250 ans, pourtant, il y a encore 30 ans, étais encore en pleine santé. J'aurais pu continuer encore longtemps comme cela... Seulement voila, les Mauriciens, théoriquement de mieux en mieux instruits et compétents, me font du mal depuis trop d'années maintenant pour que les dégâts qu'on m'infligent ne soient irréparables.

Voyez plutôt:

Chapitre 1: Les allées


Les allées furent goudronnées en 1993. Cette année-là, Maurice organisait le Ve sommet de la francophonie et voulait éviter au président français Fancois Mitterrant de salir ses chaussures. Depuis, les botanistes et paysagistes les plus reconnus crient à l'hérésie, en vain L'administration vient de faire réasphalter les chemins.


1/ Les allées les plus fréquentées.

Elles ont été ratiboisées:

- philodendrons historiques arrachés,
- vieux buissons décoratifs genre crotons tronçonnés,
- palmiers multipliants centenaires coupés.

Plus de place pour le mystère, le respect de l'histoire et la diversité botanique, on a fait place nette.

Photos ci-dessous: Allée Labourdonnais 
(allée principale en face du portail historique)




Ci-dessus:
Rares repousses de crottons le long de l'allee principale:
 on remarque le tronc tranché au ras du sol, 
et une petite branche qui émerge en cachette - bientôt coupée.



Ci-dessus:
1/ De nombreuses plantes ornementales de valeur sont tronçonnées et jamais remplacées. Sans faire de bruit, le jardin meurt sous nos yeux, comme on le voit ici avec la disparition de 3 latania lodigesii.

2/ Au niveau du sol, le vert du jardin disparait. Le noir d'une autoroute fraichement goudronnée et la terre marron dominent le champ de vision.

2/ Les allées périphériques

Elles sont dans un état d'abandon avancé, jonchées de feuilles et palmes tombées à terre, et par endroit d'une couche de boue séchée. L'odeur de vase et fruits pourris y est  écœurante. Par endroit, les allées disparaissent complètement sous les herbes folles, les graines, la boue et les feuilles en décomposition.








Chapitre 2: Les pelouses

1. Les pelouses "entretenues"


L'administration, incapable de gérer le jardin, veut montrer aux visiteurs qu'elle fait du bon travail. Elle a fait border les allées les plus fréquentées de plantes "tendance", inesthétiques et demandant trop d'entretien pour les jardiniers  pour présenter un aspect correct; c'est pourquoi, par endroit, elles dépérissent.


Ci-dessus: 
La mode des "petites plantes" le long des allées


Photos ci-dessus: l'esplanade en face du château n'existe plus

Détail des plantes:  Derrière les bambous nain, des acalyphas (déjà noyés dans l'herbe haute), crotons et lantanas: un capharnaüm en perspective, s'ils poussent, ils se télescoperont les uns les autres.

2/ Les pelouses disparues

Les pelouses ont disparu pour devenir:
- soit des champs de terre sèche
- soit, le plus souvent, des savanes impénétrables
Redevenues sauvages, elles ont été colonisées par une armée de mauvaises herbes et lianes sauvages. Dans ces savanes errent chiens et chats faméliques.

Ce ne sont pas des papyrus au bord du Nil 
mais bien l'état du gazon à Pamplemousses






Les panneaux indiquant le nom des arbres 
sont noyés sous 50 cm d'herbe haute


Chapitre 3: Les plantes

Un grand nombre de plantes, y compris de TRES nombreux palmiers, sont abattus à la chaine depuis des mois. Personne ne voit rien, personne ne dit rien, personne ne fait rien. Flamboyants, palmiers de l'ile Ronde, acalyphas bordant l'allée de la volière, tout y passe.

Exemple de paysagisme actuel en remplacement des plantes détruites

Le scandale le plus grave concerne des palmiers dits "multipliants". Si la plupart des palmiers sont constitués d'un seule stipe (tronc), certains en présentent plusieurs. Ils se multiplient eux mêmes par leur base en formant des rejets. On dirait des bouquets de troncs et de palmes. La direction a décidé de couper systématiquement les rejets de tous les palmiers multipliants, y compris les plus anciens. 

Exemple ci-dessous - Allée de Licuala Spinosa détruite en mai 2014:


Après




"Business as usual"
Personne ne semble se rendre compte de ce qui se passe à Pamplemousses, 
ni les Mauriciens, ni les touristes




Flamboyant abattu



Reste le cas des tortues... Alors là... Le parc à tortues du jardin a été la cible des voleurs. Eh bien au lieu de renforcer la surveillance, sous prétexte de supprimer les cachettes des voleurs (!) la direction a pris la décision inexcusable de couper l'intégralité des centaines de palmiers bi-centenaires (dypsis lutescens) dans un périmètre de 200 mètres. L'allée bordant le grand lac et menant au château les a par exemple TOUS perdus. TOUS. Ils étaient des centaines de chaque côté de l'allée. Ils étaient centenaires. Il n'en reste pas un.

Allée bordant le grand lac


Chapitre 4: Le Patrimoine Bâti

Les vieilles maisons mauriciennes sont faites pour traverser les siècles. La condition sine qua non est un entretien constant. Pas forcément lourd, mais CONSTANT:
- aération, 
- peinture - enduits - antirouille

Depuis trente ans, le patrimoine bâti appartenant à l'état mauricien subit deux sorts:
1/ le plus souvent, on le laisse à l'abandon, et après une dizaine d'années il est en ruine. 
2/ plus rarement, on le détruit pour reconstruire un pastiche moderne discutable. 
Pamplemousses n'échappe pas à cette règle:


1/ / Le Château 

Mon Plaisir était le premier nom du Jardin des Pamplemousses, du temps de Labourdonnais. C'était à l'époque sa propriété personnelle. En effet, au XVIIIe sicle, Pamplemousses était avec Port Louis le seul quartier d'habitation de l'ile. On y trouvait des domaines ayant chacune sa grande maison, comme Belle Eau (famille Cere), Mon Désir (actuel Hôpital du Nord), plus tard Mongoust (démolie en 1912). Pamplemousses est le nom du quartier (époque française) puis du district (époque britannique et actuelle) qui, entre Port Louis et la Pointe aux Canonniers, englobe le jardin. Par extension, le jardin d'acclimatation créé par Pierre Poivre à Mon Plaisir, transformé en jardin botanique sous les Anglais, prit le nom de Jardin des Pamplemousses. 

La maison de Labourdoannais se trouvait près de l'actuel grille. A l'autre bout du jardin, l'administration britannique fait édifier au début du XIXe siècle la grande maison à étage appelée Château de Mon Plaisir. De nombreux événements prestigieux jalonnent ses deux cents ans d'histoire. (voir photo "AVANT")

Helas, à Maurice, on ne laisse pas les vieilles dames tranquilles. En 1995-1999, on décide de rénover Mon Plaisir. Se faisant, on le détruit:

   - Les larges planchers d'origine en teck quittent Maurice pour la Provence. A la place, on coule un sol en ciment sur lequel on vient poser 1/ au rez-de chaussée des carreaux de salle de bain et 2/ à l'étage une mosaïque rouge, bleu, jaune, vert représentant des joueurs de football en pleine action.

   - Un escalier moderne de piètre qualité est installé dans la grande salle du rez-de-chaussée, dont le plofond en bois est remplacé par une dalle en béton.

   - Le plan d'ensemble est modifié – on détruit les varangues existantes pour construire des varangues circulaires, où les colonnes et les balustrades n'ont plus rien à voir avec celles d'origine.

   - On change les portes et volets pour des neufs dans des bois de qualité inférieure et sans l'expertise nécessaire afin de retrouver la finesse d'exécution du siècle dernier et, bien sur, on ne respecte pas le modèle d'origine. 

   - On invente de nouvelles couleurs: 
          * le toit d'un subtile gris-bleu devient noir, 
          * les volets gris-bleu sont peints d'un vert douteux, 
          * on décape les pierres, chaulées à la mode Mauricienne, pour retrouver la pierre nue
          * on repeint les murs dans un jaune poussin

  - Le sol en pierre de la varangue subit un drôle de traitement qui creuse entre les pierres du dallage de profonds sillons, pour un aspect abîmé et sale.

Les Mauriciens apprécieront ce à quoi servent leurs impôts. 


Mon Plaisir AVANT (1973),
Avec ses éléments d'origine, ses couleurs douces, sa vue dégagée, 
sa vaste esplanade et ses allées sans bitume.
Une belle maison MAURICIENNE

APRES (Destruction de 1995-1999)
On ne reconnait pas grand chose, si ce n'est, grosso modo, le volume d'origine.
Une construction moderne SANS INTERET

Ci-dessous: Etat du château suite à la catastrophique "rénovation" de 1995-1999:





2/ La maison de l'administrateur


Jolie maison située au bout d'une longue allée de palmiers centenaires. Elle fut construite au XIXe siècle avec des moellons de pierre sous comble de bardeaux de teck. Elle comprend deux varangues dallées de marbre blanc. Des bâtiments de service en pierre de taille complètent l'ensemble.

Depuis les années 1990, on ne s'en est plus occupé du tout. Volets fermés à bois, absence d'entretien... cocktail funeste dans un pays avec une humidité proche de 100%, sujet aux cyclones. D'abord, le toit mangé par un ficus étrangleur s'est effondré, puis les varangues. Les planchers, endommagés par des années de pluies, ont cédé. Puis les portes et  volets furent enlevés.  

Aujourd'hui, ce beau patrimoine mauricien est une ruine anonyme dans un coin sale du jardin. On passe devant, sans soupçonner la beauté de la maison il y a 25 ans encore.














3/ La maison du gardien

- L'aile en bois a été détruite et remplacée par du béton. 
- Les gouttières ont été remplacées par du PVC qui s'effondre déjà.
- Et puis, on a ajouté "pour faire joli" une dentelle industrielle en tôle le long du PVC. Messieurs les architectes, pour faire joli, il ne faut pas faire du laid et ajouter une bande de lambrequins modernes. Pour faire joli, il faut respecter la sobre architecture d'origine.




4/ Les kiosques

a/ Les kiosques en bois sous pailles 

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Ils ont été détruit et remplacés par des structures en tuyaux métalliques couvertes de paille.
Les toits de paille sont 
- soit en ruine, 
- soir remplacés par de la tôle canadienne.


Ci-dessus: le kiosque des talipots

b/ Le kiosque près du château 
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Il a été repeint intégralement en noir.
Les éléments authentiques ont été supprimés et remplacés par du neuf qui fait déjà vieux.



 Ci-dessus: avant
 Après 

5/ Les anciens bâtiments de service:

Il sont en cours de destruction (mai 2014):
- les charpentes en acajou sont détruite et remplacées par des structures métalliques
- les ouvertures anciennes et les contrevents en teck peint sont détruits et remplacés par de l'aluminium
- les toitures sont changées pour de la tôle canadienne 
- les couleurs sont changées
etc etc

Avant

Avant


Avant / après

Après





6/ Les "monuments modernes"

Nous ne reviendrons pas sur le bassin au lotus en béton traité plus bas. Donnons plutôt un autre exemple: une fois passée l'énorme grille en fonte du jardin botanique, primée à l'exposition universelle au Crystal Palace de Londres en 1851 (offerte à l'ile Maurice par Liénard), le visiteur tombe nez-à-nez avec une guérite minable en pin et une rampe d'attente minable également, qui se détériorent de jour en jour.

Juste à côté, un monument en carreaux de salle de bain édifié voici une vingtaine d'année en l'honneur du premier Premier Ministre de l'ile indépendante. Outre la laideur dudit monument, celui-ci se détériore vu la médiocrité des matériaux qui le composent. Que dire de l'aménagement floral l'entourant. 


    

Au lieu de construire des monuments amenés à vite se détériorer en raison de la mauvaise qualité de leurs matériaux de construction, le jardin ne manque pas de monuments à restaurer ou demandant de l'entretien, telle l'obélisque Liénard, dont le marbre blanc devient de plus en plus rouge. 


Chapitre 5: les bassins

Ils sont sales et en mauvais état. Le bassin aux Victoria Amazonica fait pitié. Les bassins "modernes" en béton sont dégoûtants (soit à sec, soit avec des eaux croupissantes). Ne parlons même pas ici du goût douteux du dernier né des bassins, le "bassin au lotus", grosse construction en béton juste en face du château bi-centenaire.


Avant

Après
Ci-dessous: Avant - après - mauvaises réparations
le long du célèbre bassin aux nénuphars, 
où il n'y a plus vraiment de nénuphars



Un des sceaux abandonnés dans le jardin 
où pullulent les larves de moustique.

Feuilles pourries au fond d'un bassin en béton 

Photos ci-dessous: 
le "monument" construit juste en face du château
 Eaux croupissantes, algues...

Les plaques de ciment se détachent du très laid "bassin au lotus"

 Autre bassin en béton, celui-ci toujours à sec. 
Pourtant, on a dépensé de l'argent pour installer des carreaux sur la rampe: 
ce n'était peut être pas une priorité.

Chapitre 6: les ponts


Les ponts traditionnels sont remplacés par des structures en béton laides, bien trop grosses pour les petits cours d'eau du jardin.


Les debris de la construction (ciment agrégé, beton etc) 
sont abandonnés sur les berges depuis la fin du chantier.



CONCLUSION

Au secours! Avec tout ça, on cherche vite le panneau "sortie". Ce faisant, on tombe sur les nouveaux panneaux signalétiques du jardin. Encore une preuve du sens des priorités des administrateurs qui dépensent temps et argent pour des bouts de plastique, laids et bons à jeter dans peu de temps (comme on l'a fait récemment avec les anciens panneaux, jetés ça et là dans le jardin).


...On passe sur des chemins en pavés de ciment disloqués


On croise des plaques commémorative solidement cimentées  à quelques centimètres d'arbres qui deviendront gigantesques, tel ce baobab encore bébé.


Des réverbères typiquement XXe siècle ont été cimentés autour de l'affreux monument au lotus, sans doute pour éclairer les visiteurs du jardin qui ferme 365 jours par an à 17h30



On jette un coup d'oeil à une sorte de chantier aucunement caché à la vue en plein coeur du jardin. 


On observe un arbre récemment massacré

Avant
Après

Enfin! voici la clôture!... disloquée. La sortie est proche...


Dans le parking, des cahutes minables en tôle avec des parasols coca-cola fatigués accueillent depuis une dizaine d'années les visiteurs du plus prestigieux lieu culturel qu'ils visitent à Maurice





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Ce qu'on devrait faire:
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- changer les ministres (Culture, Environnement, Infrastructures Publiques)

- changer l'administration du Jardin et nommer des gens compétents

- faire appel à de véritables experts (de nombreuses études concordantes ont déjà été réalisées sur Pamplemousses)

- former les employés du jardin correctement, faire appel aux connaissances et compétences des anciens jardiniers à la retraite notamment.

- même si on en a rien à faire du jardin, réaliser qu'on est en train de tuer la poule aux oeufs d'or. Maurice est de moins en moins intéressante à visiter, et le touriste va bien finir par s'en rendre compte.

- s'interesser à Maurice avec une perspective historique et environnementale respectueuse des siècles de travail accompli pour créer Pamplemousses

- aimer et respecter son pays, sa beauté, son histoire, sa richesse, son patrimoine. SON AME!

Plus on "développe" Maurice, plus elle perd se qui faisait sa beauté. Lorsqu'elle ne devient pas banale, elle devient laide. Par bêtise. Par inculture. On aurait pu, on pourrait faire autrement. Adieu mon pays

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